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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 08:55

Michel SAPIN : démission

 

La démission du président du Conseil Régional en a surpris plus d’un. Pas moi cependant. Il y avait en effet un précédent et on imaginait bien M. SAPIN faire le choix en 2008 d’un mandat local, par exemple sa ville d’Argenton sur Creuse, ou la préfecture de l’Indre, Châteauroux.

 

Très souvent, trop souvent, nos « grands élus » font le choix d’abandonner la Région, ou l’Europe pour d’autres mandats plus locaux. Il y a là une difficulté, une perversion du système, qui nuit à ces deux collectivités souvent considérées comme moins prestigieuses, voir mineures. Si on y réfléchit pourtant, c’est bien sur les questions européennes que se développent les thématiques les plus fortes pour notre avenir (énergie, défense, environnement, diplomatie…) et ce sont bien les Régions qui ont le « pouvoir » sur l’aménagement du territoire et la vie économique, domaines essentiels en terme de façonnage de notre avenir.

Trop souvent, les Présidents de Région prennent ce mandat en attendant mieux ! et prennent en même temps les électeurs pour des gogos en ne le leur disant pas à l’avance.

 

La succession du Président SAPIN est donc ouverte. Si on en croit les « initiés » et les media, François BONNEAU et Marie Madeleine MIALOT sont sur les rangs. Ils sont tous deux du Loiret, et sur ce point, ce n’est pas un gage d’équilibrage du territoire régional.

A part la très courte présidence de Bernard HARANG que nous essayons tous d’oublier, les derniers présidents du Conseil Régional du Centre furent Maurice DOUSSET (Eure et Loir), Alain RAFHESTIN (Cher) et Michel SAPIN (Indre). J’ai toujours estimé, et je l’avais expliqué lorsque je siégeais au Conseil Economique et Social Régional, qu’un président (ou une présidente, bien sûr) de la Région devait venir d’un autre département que le Loiret et l’ Indre et Loire, les deux mastodontes, qui par ailleurs se « « tirent souvent la bourre ».

De la même manière, j’estime qu’un président de Conseil Général ne doit pas être élu de la ville centre de son département, et qu’un président d’intercommunalité ne doit pas être le premier magistrat de la commune la plus importante du regroupement. L’exercice de la démocratie, la prise en compte des plus petits y est ainsi facilité.
A ce titre, les présidences MALECOT et DOLIGE au Conseil Général du Loiret ont évité certaines dérives. Et je reste persuadé qu’une présidence de l’agglo montargoise par quelqu’un d’autre que le maire de Montargis serait bénéfique (sans vouloir remettre en cause les qualités réelles de Jean Pierre DOOR par ailleurs). Ainsi, en 2001, ma préférence pour la présidence de l’agglomération allait tout naturellement vers Pierre BAUCHET, maire de Fleury les Aubrais, dont on sait qu’il ne s’est finalement pas présenté.

 

Une piste de réflexion pour le comité de réforme des institutions ?

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