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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 13:17

Le Journal Officiel du 13 juillet a publié le décret relatif au service civil volontaire voulu et annoncé par J. Chirac. On y retrouve plusieurs possibilités d’exercice de ce service et notamment les cadets de la République, option police nationale.

 

 

J’ai milité en 1996, et avant, pour la suppression du service militaire, en tout cas dans la forme où il était  (et j’en sais quelque chose). Pour moi, l’armée est un métier spécifique, très spécialisé qui ne peut être exercé que par des professionnels, évidemment sous le contrôle fort du pouvoir politique. Dans notre démocratie, je crains peu les dérives qu’on peut voir ailleurs, même si je considère qu’il faut renforcer ce contrôle du politique.

 

 

Le service civil volontaire, essentiellement destiné aux 16/25 ans me parait aller dans le bon sens, c'est-à-dire dans le sens de l’intégration à la société et dans le sens du service aux autres. Il peut aussi jouer le rôle de sas d’accès à l’emploi dont tant de jeunes ont besoin.

 

 

L’occasion de rappeler que le Mouvement Européen, et d’autres, proposent de créer un service civil européen permettant à chaque jeune qui le souhaite de s’engager dans un projet de solidarité dans un pays d’Europe autre que le sien. Cet « Erasmus de la solidarité » donnerait lieu à reconnaissance d’expérience.

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18 juillet 2006 2 18 /07 /juillet /2006 07:09

Ce n’est pas qu’une question de numéro pour faire nouveau. C’est un impérieux besoin. Oui, il faut rénover en profondeur nos institutions qui sont « cristallisées », et « décoincer » nos modes de fonctionnement de la République.

 

 

C’est pourquoi, je soutiens l’initiative lancée par des parlementaires UDF d’une 6ème République, permettant de mettre à jour le fonctionnement de nos institutions. Vous pouvez vous rendre sur http://www .6emerepublique.com/ pour en savoir plus.

 

 

Je me suis exprimé sur les nécessaires modifications à écrire pour le statut du chef de l’Etat, sur la reconnaissance du vote blanc et le vote obligatoire, sur l’utilité du Conseil Economique et Social s’il est « toiletté », sur l’introduction d’une dose de proportionnelle dans l’élection législative, sur le rôle du Parlement …autant de sujets abordés avec courage et lucidité par ces parlementaires.

 

 

Rendez vous le 4octobre pour la proposition finale du texte constitutionnel.
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16 juillet 2006 7 16 /07 /juillet /2006 18:34

Cecilia RONCUCCI entre au Bureau National du Mouvement Européen France (MEF).
Le MEF a décidé de renforcer la relation entre son Bureau National et les sections locales. Ainsi, une modification statutaire permet à chaque région, au sens des élections européennes, de désigner un représentant au Bureau National.
 

 

Samedi 8 juin, réunis à Bourges, les représentants  des sections de la « Région » (Indre et Loire, Cher, Loiret, Auvergne, Haute Loire) ont donc procédé à cette élection. 

 

Cécilia RONCUCCI, secrétaire adjointe de la section Loiret, orléanaise, chargée de mission au CESR Centre sur les questions européennes a été élue. Une confiance manifestée à notre jeune représentante, et un honneur qui rejaillit sur la section du Loiret.

 

 

 

 

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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 20:17

Comme nombre de nos concitoyens, je suis fier d’être français et européen. Pour moi, les deux notions sont indissociables.

En tant qu’élu, je me fais un devoir, et c’est une fierté, que de célébrer ce 14 juillet. Selon les années et les horaires, je participe à telle ou telle manifestation. Cette année, ce sera  le défilé militaire à Paris devant la télévision et la commémoration à Olivet, ville dont je suis adjoint au maire et conseiller général.

Je participerai également dimanche à Orléans, à la cérémonie à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites et d’hommage aux Justes de France. 

 

Le magazine « Télérama » vient du publier une intéressante enquête sur le thème : « qu’est ce qu’être français ? ».

La nationalité découle t elle du lieu de naissance, de la filiation ? La pratique de la langue est elle une condition ?

Chacun apportera sa propre réponse sur un thème à la fois de société et d’actualité, sur une question qui mérite réellement réflexion et débat.

Pour ma part, l’acquisition de la nationalité par la filiation me parait une évidence ; mais la question n’est pas si simple lorsque les géniteurs ne sont pas de même nationalité, ont une double nationalité, voir sont pour l’un ou l’autre inconnus. Débats en perspective …

 

 

La pratique de la langue me parait être une « condition » de la nationalité. En effet, comment se sentir français sans pouvoir s’exprimer, comprendre, non seulement l’autre, mais appréhender la culture, la spécificité, la citoyenneté d’un peuple. Dans la même logique que celle exprimée plus haut dans ce texte, pour moi, la nationalité européenne indissociable de la nationalité française supposera, à terme, la compréhension et l’expression par chaque français d’une seconde langue de l’Union Européenne.

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10 juillet 2006 1 10 /07 /juillet /2006 20:45

Une TVA à taux réduit pour les fruits et légumes.

 

 

C’est ce que proposent un certain nombre de sénateurs en déposant une proposition de loi en séance du 6 juin 2006.

 

 

Il faut d’abord louer l’initiative de ces parlementaires, dont certains de la Région Centre, qui ainsi prennent en compte les difficultés que traverse le secteur. Basé sur le constat d’une insuffisance de consommation de fruits et légumes au regard des préconisations de santé, ils proposent donc ce taux de TVA hyper réduit pour stimuler la consommation.

 

 

J’ai peur que ce ne soit une fausse bonne idée cependant.

En effet, imaginer que d’abaisser de 5,5 à 2,1 % la TVA sur les fruits et légumes, ne résoudra, à mon analyse ni le déficit de consommation de ces produits, ni la crise que traverse le secteur. Je me suis souvent exprimé sur ce sujet. Il faut d’abord une meilleure éducation à la santé des familles et des enseignants, capables ainsi de relayer les messages envers les « têtes blondes », et aussi une volonté « politique » de la filière de s’organiser, de se réguler, de se professionnaliser.

Encore une fois, on veut légiferer alors que le problème est autre part.
Le taux de TVA n’est pas le frein à la consommation, dans cette filière où, tous les acteurs le savent, l’écart entre prix de vente et coût de production vient des circuits de distribution et du vendeur final.

Avez-vous vu l’écart de prix entre le fruit vendu au bord de la route par le producteur et celui pratiqué par le magasin ? Certes, il y a une différence de présentation, un circuit de transport et de distribution…mais tout de même !

 

 

 

 

 

 

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10 juillet 2006 1 10 /07 /juillet /2006 20:43

Combien ça coûte ?

 

 

Le PS a publié récemment son programme. Il est intéressant de calculer son coût, tant nous savons que du côté de ce parti, les promesses sont toujours faciles à faire. D’ailleurs personne ne s’ y trompe  dans les candidats socialistes  à l’investiture pour la présidentielle puisque chacun des candidats affirme qu’il en retiendra une partie, qu’il s’ y réfèrera ! Prudence, prudence !

 

 

DSK lui-même le chiffre à un minimum de 50 milliards d’euros. C’est l’hypothèse la plus basse émise par de nombreux analystes. Th. BRETON l’évalue lui à 100 milliards. La réalité est sans doute entre les deux. Vous savez : « selon la police, ou selon les syndicats … »

Rappelons que 50 milliards, c’est 2 à 3 points de PIB, ou plus concrètement, l’équivalent d’un impôt sur le revenu annuel, ou encor un déficit annuel du budget de l’Etat.

 

 

Quelques éléments :

-         Le SMIC à 1500 euros d’ici 2012 devrait coûter environ 5 milliards sur 5 ans. Soit cette annonce est sans effet car au rythme d’inflation actuelle, c’est le niveau prévisionnel de son évolution en 2012, soit il est ré évalué brutalement, et alors on alourdit le coût du travail des salaires les plus bas et on détruit l’emploi des moins qualifiés.

-         -La réactivation des emplois jeunes (mesure Aubry) coûterait entre 7 et 8 milliards sur 5 ans, si elle était cumulée avec les actuels emplois Borloo. On sait bien que chaque ministre veut donner son nom à une réforme, mais ça fait cher payé pour le successeur éventuel de Martine Aubry.

-         -L’abrogation de la réforme Fillon sur les retraites représente environ 0,9 point de PIB en 2020. Coût évalué à cet horizon : 15 milliards d’euros. Alors même que cette première phase de la réforme des retraites a été bien adopté par la population, et qu’il faut au contraire poursuivre d’arrache pied en traitant désormais les régimes spéciaux..

 

 

On le constate, ce n’est pas du côté des économistes du PS qu’il faut se tourner pour retrouver le cercle vertueux des dépenses publiques.

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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 21:36

Dans ce gouvernement qui ne brille pas par ses réalisations, son charisme, ses idées …je tiens tout de même à signaler les bonnes idées, la bonne tenue et le bon travail (malheureusement freiné par leur ministre de tutelle respectif), de Christine LAGARDE, ministre déléguée au commerce international et de Catherine COLONA, ministre déléguée aux affaires européennes. La seconde citée ayant une vraie vision européenne, une belle connaissance de la matière, qui font bien défaut à son ministre référent.
Une mention aussi à la ministre de la Défense dont je dois reconnaître le travail, la manière de se faire accepter par les armées, même si je ne partage pas, et de loin, nombre des options prises dans ce domaine par ce gouvernement, sous l’impulsion du Président Chirac.

 

 

On a bien le droit de dire du bien…surtout quand c’est rare !

 

 

 

 

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2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 19:24

Des réserves sur le domaine réservé du chef de l’Etat en matière de politique étrangère.

 

 

S’exprimant, il y a quelques jours à Paris lors d’un colloque national, François Bayrou a indiqué vouloir mettre fin au domaine réservé, un usage qui veut que la politique étrangère ne relève que du plus haut personnage de l’Etat.
Disant cela, F. Bayrou souhaite à nouveau redonner un vrai rôle au Parlement, et lui permettre d’être force de proposition.

 

 

Une proposition courageuse et indispensable si on veux bien se souvenir de la politique africaine de l’Elysée, par exemple, tous présidents confondus, et si on se souvient plus récemment du fossé entre la position de J. Chirac sur l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne alors que le peuple et ses représentants en avait une diamétralement opposée.

 

 

 

 

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2 juillet 2006 7 02 /07 /juillet /2006 19:20

Autant le dire, je ne suis pas un grand supporter du « baptême républicain ». L’appellation, tout d’abord, ne me convient guère. Le mot « baptême » est très connoté sur le plan religieux, dans plusieurs religions d’ailleurs. On peut certes ne pas s’arrêter à cela, mais à choisir, j’y préfère « parrainage » citoyen ou civil.

 

 

De quoi s’agit il ? De reconnaître publiquement et devant un représentant élu de la nation, un tutorat moral. Une ou plusieurs personnes reconnaissent ainsi prendre sous leur protection une personne, souvent mineure, pour l’éveiller à la fraternité et à la citoyenneté.

 

 

Quelques élus, de diverses tendances, commencent à prendre fait et cause pour ce parrainage, et le pratiquent, sur la base du volontariat, car il n’existe pas de base légale.

 

 

Je suis évidemment un ardent défenseur et promoteur de la citoyenneté. J’ai ainsi préparé en 1999 et 2000, la création, en 2001 d’un conseil municipal des jeunes à Olivet. Je crois que l’apprentissage de la citoyenneté est une mission conjointe de la famille, de l’école et des élus de la nation. Je pense d’ailleurs qu’on devrait aller dans ce domaine plus loin qu’on ne le fait actuellement .

 

 

Mais dans le parrainage républicain, d’une autre nature me semble t il, on risque à la fois la substitution avec la religion, et avec le tutorat légal.

C’est aussi pour certains le moyen de « tutorer » une personne en situation de faiblesse ( apatride, réfugiée …), intention louable mais qui ne concourt que peu à la prise en compte de la situation vécue par le parrainé. Cette situation mérite, je le pense, une analyse et un traitement plus global.

 

 

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1 juillet 2006 6 01 /07 /juillet /2006 08:49

 

 

On s’en souvient, le CSA avait décidé de comptabiliser le temps d’expression des députés ayant voté la censure dans celui de l’opposition, et le temps de ceux qui ne l’ont pas voté dans celui de la majorité. Situation ubuesque puisque par exemple F. Bayrou a voté la censure et F. Sauvadet, porte parole de l’UDF, non. Quelques jours plus tard, le CSA revenait sur sa position et décidait de comptabiliser à part le temps de parole de l’UDF, tenant compte de la situation inédite créée par l’UDF.

 

 

Encore plus importante est la décision du Conseil Constitutionnel de refuser le rattachement des groupes parlementaires à la majorité ou à l’opposition. Cette tentative de réforme, initiée par B. Accoyer, président du groupe UMP à l’ Assemblée Nationale, visait à classifier automatiquement et inéluctablement chaque parlementaire. La haute juridiction se réfère à l’article 4 de la Constitution qui stipule «  les partis et groupements politiques se forment et exercent leur activité librement. Elle interdit donc le rattachement d’office, et consacre en même temps, par rebond, le principe du mandat qui reste libre et non impératif.

Ainsi, les manœuvres de certains visant à vouloir placer l’UDF dans un camp se sont révélées vaines.

Ce qui compte dans ces décisions, c’est bien la reconnaissance par ces autorités de la situation propre de l’UDF, parti libre et indépendant, qui est ainsi confortée dans son affirmation que le vieux partage des eaux entre droite et gauche n’a plus de sens.

C’est d’ailleurs ce que constatent et vivent au quotidien de très nombreux élus locaux, intercommunaux et départementaux qui gèrent leur collectivité, leurs dossiers en fonction de majorité de projet, en fonction d’une analyse commune, d’une vision partagée pour l’intérêt commun de la population.

 

 

C’est ainsi pour ma part, que seul élu UDF du Conseil Général du Loiret (pour l’instant), je détermine ma position et mes votes.

 

 

 

 

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