L'information est parue dans plusieurs media, et reprise dans la très bonne "Lettre OUI à l'EUROPE" de mon collègue Francis Fontaine, membre comme moi du Bureau National du Mouvement Européen France.
500 000 personnes en Inde travaillent dans des laboratooires qui produisent et vendent des génériques en utilisant des brevets disponibles. Ceci a pour effet bénéfique, évidemment de permettre l'emploi local, et bien sûr d'approvisionner en médicaments peu chers des populations qui ont difficilement accès aux soins autrement. Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) ont salué cette politique indienne.
Ainsi certains médicaments sont vendus jusqu'à dix fois moins cher que les originaux. La moitié des médicaments distribués dans le tiers monde pour lutter contre le sida proviennent désormais d'Inde.
Certains laboratoires occidentaux ne voient pas la manoeuvre d'un très bon oeil. Mais une fois la molécule disponible dans le "domaine public", personne ne les empêche d'installer une unité de production en Afrique pour produire et distribuer sur place ces génériques ! A ce moment là, la recherche a été amortie par la production - vente de la molécule originale.
Le 16 août 2005, ce blog voyait le jour. Cela fait donc deux ans. Depuis cette date 276 articles ont été publiés, 241 000 pages vues et plus de 52 000 visiteurs uniques.
C'est une belle expérience pour moi : de réflexion, d'échanges...et de temps passé.
J'avais déja créé un équivalent de blog en 2001 lors de ma campagne pour les élections cantonales. A l'époque, ce n'était pas si courant, et "France Info" avait dépêché deux journalistes pour m'interviewer. Le lendemain : passage en boucle au flash info de chaque heure ! Une jolie pub, en fait.
J'ai conscience que ce blog est perfectible. Je dois y travailer sans perdre de vue le ratio énergie et temps à y dépenser sur intérêt. Je suis évidemment preneur de conseils et de suggestions. Mais, promis, ce blog continuera à permettrte le dialogue entre nous.
Et bientôt, une nouveauté !
Michel SAPIN : démission
La démission du président du Conseil Régional en a surpris plus d’un. Pas moi cependant. Il y avait en effet un précédent et on imaginait bien M. SAPIN faire le choix en 2008 d’un mandat local, par exemple sa ville d’Argenton sur Creuse, ou la préfecture de l’Indre, Châteauroux.
Très souvent, trop souvent, nos « grands élus » font le choix d’abandonner la Région, ou l’Europe pour d’autres mandats plus locaux. Il y a là une difficulté, une perversion du système, qui nuit à ces deux collectivités souvent considérées comme moins prestigieuses, voir mineures. Si on y réfléchit pourtant, c’est bien sur les questions européennes que se développent les thématiques les plus fortes pour notre avenir (énergie, défense, environnement, diplomatie…) et ce sont bien les Régions qui ont le « pouvoir » sur l’aménagement du territoire et la vie économique, domaines essentiels en terme de façonnage de notre avenir.
Trop souvent, les Présidents de Région prennent ce mandat en attendant mieux ! et prennent en même temps les électeurs pour des gogos en ne le leur disant pas à l’avance.
La succession du Président SAPIN est donc ouverte. Si on en croit les « initiés » et les media, François BONNEAU et Marie Madeleine MIALOT sont sur les rangs. Ils sont tous deux du Loiret, et sur ce point, ce n’est pas un gage d’équilibrage du territoire régional.
A part la très courte présidence de Bernard HARANG que nous essayons tous d’oublier, les derniers présidents du Conseil Régional du Centre furent Maurice DOUSSET (Eure et Loir), Alain RAFHESTIN (Cher) et Michel SAPIN (Indre). J’ai toujours estimé, et je l’avais expliqué lorsque je siégeais au Conseil Economique et Social Régional, qu’un président (ou une présidente, bien sûr) de la Région devait venir d’un autre département que le Loiret et l’ Indre et Loire, les deux mastodontes, qui par ailleurs se « « tirent souvent la bourre ».
De la même manière, j’estime qu’un président de Conseil Général ne doit pas être élu de la ville centre de son département, et qu’un président d’intercommunalité ne doit pas être le premier magistrat de la commune la plus importante du regroupement. L’exercice de la démocratie, la prise en compte des plus petits y est ainsi facilité.
A ce titre, les présidences MALECOT et DOLIGE au Conseil Général du Loiret ont évité certaines dérives. Et je reste persuadé qu’une présidence de l’agglo montargoise par quelqu’un d’autre que le maire de Montargis serait bénéfique (sans vouloir remettre en cause les qualités réelles de Jean Pierre DOOR par ailleurs). Ainsi, en 2001, ma préférence pour la présidence de l’agglomération allait tout naturellement vers Pierre BAUCHET, maire de Fleury les Aubrais, dont on sait qu’il ne s’est finalement pas présenté.
Une piste de réflexion pour le comité de réforme des institutions ?
Elargissement de l’autoroute A 71 à deux fois trois voies.
Le projet, dont l’enquête publique s’est terminée le 21 juillet aura suscité interrogations et réflexions.
Il faut d’abord indiquer que ce projet fait partie d’une obligation pour Cofiroute, actée au contrat de plan entre le concessionnaire et l’Etat. Théoriquement, la réalisation devrait être terminée pour fin 2008.
Pour des raisons de sécurité et de fluidité du trafic ce dossier est justifié.
Néanmoins, la réalisation devra tenir compte de trois contraintes essentielles que sont, l’écoulement des eaux pluviales et la protection des captages existants, le bruit, et le site particulier qui est concerné avec La Loire et le Loiret.
Voici plus de deux ans que je suis l’évolution de ce dossier et que je rencontre notamment les riverains, mes collègues élus et les représentants de Cofiroute.
J’ai donc pris la parole lors du dernier conseil municipal d’Olivet et porté mes observations sur le cahier d’enquête publique.
Pour résumer, je demande que le problème du bruit soit pris en compte de manière très volontaire, notamment pour les riverains du secteur Fosse Marion à Saint Pryvé (les plus concernés), les quelques riverains touchés sur Olivet, et le site de loisirs olivetain du Donjon. Ainsi, je suggère que le revêtement utilisé pour la bande de roulement soit le moins bruyant parmi ceux qui existent, qu’une protection phonique soit réalisée sur le pont franchissant le Loiret, et que la vitesse (facteur essentiel du bruit) soit réduite, après travaux, à 90 km/h entre l’échangeur d’Olivet et la jonction A 71 / A 10. Cette dernière mesure a pour but également de préparer la transformation de cette portion en voie urbaine à terme. Nous aurons l’occasion d’en reparler.
De nombreux riverains, des associations, des élus ont fait part de leurs remarques. Il convient de maintenir le dialogue entre tous, et la pression, pour que les décisions qui seront prises soient les plus acceptables au regard d’un aménagement de toute façon nécessaire.