S'il y a une politique européenne qui est complexe, c'est bien celle de la politique agricole commune. Mais c'est une vraie compétence européenne, prise à bras le corps, qui consomme une très grosse partie du budget de l' Union ... et a notamment permis de préserver l'agriculture française. N'en déplaise aux esprits chagrins.

Même si tout n'est pas parfait dans ce monde européen, je considère pour ma part, que la nouvelle PAC pour 2014/2020 constitue une réelle amélioration, en particulier par son "verdissement" et par l' adoption d'une nouvelle répartition des aides.

Pour l'agricultuure française en particulier, le ré-équilibrage est réel au profit des plus petites exploitations, et au profit des éleveurs qui sont menacés de disparition pure et simple, et dont l'activité quotidienne est réellement beaucoup plus prenante que d'autres.

Il reste une grande difficulté à traiter, qui est celle du différentiel de règlementations entre pays européens et pays hors Union. Ainsi, nos maraichers et producteurs de fruits et légumes continuent à subir une concurrence déloyale de certains états tiers. C'est probablement là qu'il faut maintenant porter l'effort.

Je n'ai pas beaucoup le temps d'écrire en ce moment. A mon regret, renforçant d'ailleurs cette envie pour d'autres moments de ma vie.

Je veux tout de même signaler la très intéréssante exposition de peintures de trois artistes olivetaines, à l'étage du "Moulin de la vapeur". Le vernissage avait lieu hier soir. Marianne MENCES, Fabienne MOREAU et Claire RETIF, chacune dans son style, vous accueillera pour cette première expérience, cette petite "mise à nu" de leur personnalité, de leur jardin secret.

Marianne, j'aime vraiment les couleurs et la lumière de "Herbes" ! 

C'est jusqu'à dimanche en fin d'après-midi.

"Nous avons commencé l'année dans la récession, nous l'avons terminée sur la grande route de la reprise et de la croissance".

J'ai retrouvé ce texte prononcé par John F. Kennedy, Président des Etats Unis d' Amérique en 1962.

Ca détend, non ?

Seconde ballade en Loiret à partir du guide vélo édité par le Comité Départemental de Tourisme.

Celà confirmera que je suis bien un "sudiste" de la Loire qui préfère la rivière Loiret et la Sologne. Non pas que la forêt d'Orléans soit sans charme, mais il n'y a ni mon histoire, ni mes racines. Et cette ballade ne restera pas comme marquante. Il faut dire qu'après les bords de Loire et le canal latéral aux confins est du département, labelisé "La Loire à vélo", il y a une sacrée différence.

Départ donc du charmant village de Fay aux Loges en suivant la signalisation pour Ingrannes. Une route bien quelconque tout le temps en partage avec les voitures (comme l'ensemble du circuit) qui ne donne à aucun moment à voir la rivère du Cens que pourtant nous longeons, ni même ne l'indique. Aucun panneau expliquant la faune, la forêt, les lieux, l'histoire ... Heureusement, beaucoup de mûres délicieuses en chemin.

Arrivée pour une petite pause à Ingrannes avec sa place du bourg plutôt sympathique, mais sans aucun panneau touristique là non plus. Quelques flèches indiquant les parcours de randonnée pédestre ... en bien mauvais état. Evitez les bancs de la place de l'église qui n'ont vu un ponçage ou un coup de peinture qu'il y a fort longtemps.

Reprise de la route vers Vitry aux Loges, en traversant le Cens, non indiqué et non entretenu tel un vulgaire ruisselet, passage devant le joli étang de la Binoche dont les berges ne sont ni accessibles, ni entretenues, et dont la barrière de protection de la vanne en bordure de route est tordue. Joli moment cependant à regarder les canards.

Dernier tronçon de ce triangle avec la route de Vitry à Fay qui longe le canal d'Orléans mais qu'on ne voit jamais, et qui là non plus n'est pas signalé. Aucun améagement pour aller le voir, aucun point de vue. De bien jolis chevaux dans plusieurs prés que le cavalier que je fus a admiré.

Quelques kilomètres avant l'arrivée à Fay aux Loges, n' y tenant plus, j'ai donc trouvé seul un chemin (autorisé ?) qui m'a permis de rejoindre, puis de longer le canal jusqu'à mon point de départ. Un bien beau moment mais un peu court par rapport à l'itinéraire lui même d'environ 22 km.

Soit on propose un circuit et on se donne un minimum de moyens pour le faire aimer et permettre la découverte, soit il est préférable de ne pas inclure cet itinéraire dans un tel guide vélo au risque de vraiment fruster le cycliste. 

ll fait beau, c'est les vacances .... et tout va bien!

Il y a longtemps que je voulais le faire. Cette semaine donc, vélo dans la voiture et direction Briare où j'ai laissé les 4 roues pour n'en prendre que deux. L'intérêt, entre autres, de ce tronçon est qu'il permet une boucle. C'est évidemment très appréciable !

Départ de Briare, cette fort jolie ville avec ses ports, ponts et cours d'eaux si multiples, en longeant l' ancien canal latéral pour rejoindre par un chemin agréable et ombragé le site de l'écluse des Combes. De là, j'ai fait le choix de poursuivre rive droite le long de la Loire, en passant sous le pont de Châtillon sur Loire, longeant d'abord La Loire puis La Cheuille et quelques parcelles de vignes à flanc de côteaux pour arriver à Oussson sur Loire, puis Bonny sur Loire et ses remparts. 

Le retour commence en franchissant la Loire direction Beaulieu sur Loire par le pont suspendu qui permet une très belle vue et des occasions de photos (attention cependant la cohabitation avec les voitures est "limite"). Le retour vers Chatillon sur Loire, par la rive sud donc, est très agréable en longant d'abord la Loire puis le canal latéral à La Loire qu'on traverse à mi chemin. L'arrivée sur le site classé de l'écluse de Mantelot est réellement magique : un lieu rare, bucolique, plein de charme. Traversée de la Loire sur le pont de Châtillon (là aussi, il faut tenir le guidon serré près de la bordure) et retour sur Briare ... pour déguster une bonne bière et se délecter de revoir sur l'appareil photo les "prises" du circuit.